Exemple : le syndicat Seine et Yvelines Numérique au service de la vidéo protection
Les maires ont une nouvelle option. Seuls l'Etat, les régions et les communautés de communes pouvaient aider à financer les systèmes de vidéoprotection, l'entrée en vigueur de la loi sécurité globale change la donne. Les syndicats financés par les conseils départementaux peuvent maintenant y contribuer. Seine et Yvelines Numérique est donc à pied d'œuvre depuis quelques semaines pour proposer ses services de municipalités, seules compétences en matière de sécurité sur la voie publique.
La prise en charge est d'abord financière, pour aider les villes à acquérir des caméras de 2000€ environ et à les installer. Le coût de la main d'œuvre peut parfois atteindre les 15 000€ s'il faut refaire des branchements électriques en souterrain ou implanter un mât de support pour la caméra. Il y a également la mise à disposition d'opérateurs mutualisés sur l'ensemble du territoire, des agents qui pourront rester derrière les écrans de visionnage en continue depuis un centre de supervision.
Les zones urbanisées qui disposent déjà d'un centre de supervision peuvent continuer à l'utiliser. Si toutefois certaines plages horaires ne sont pas couvertes par les agents de surveillance, elles pourront être complétées par Seine et Yvelines Numérique. Les images seront alors remontées au centre mutualisé sur ces créneaux. Ce qui ne donne pas de droit particulier d'exploitation au syndicat.
A ce stade, seules des prises de contact ont eu lieu avec les communes pour évaluer les besoins. La communauté de communes de la Haute Vallée de Chevreuse a déjà montré son intérêt.
Sources : Le Parisien / https://www-leparisien-fr.cdn.ampproject.org/c/s/www.leparisien.fr/amp/yvelines-78/le-syndicat-seine-et-yvelines-numerique-au-service-de-la-videoprotection-22-10-2021-KN43JNL3MNBLLMDTL3YIQETV5M.php